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Quel est l'impact environnemental du web ?

Depuis quelques mois, on parle beaucoup de la pollution cachée du cloud. Mais il n'y a pour l'instant pas d'étude officielle qui évalue l'impact environnemental du web.

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Lampiris_internet_impact_environnemental

Les datacenters sont énergivores, principalement à cause de leurs besoins en refroidissement. Mais ils ne sont responsables que du quart des émissions totales, les équipements des consommateurs sont ainsi responsables de près de la moitié des émissions de gaz à effet de serre du web. Ce sont d'abord nos usages que nous devons changer si nous voulons que le numérique devienne moins polluant. A titre d’exemple, la fabrication d'un nouvel ordinateur est extrêmement coûteuse sur le plan environnemental, pas seulement en terme d'émissions de gaz à effet de serre ou de consommation électrique, mais aussi de consommation d'eau (500L d'eau par ordinateur).

 

Le cloud

Le cloud pose deux problèmes :

1.      Il favorise l'utilisation de plus en plus d'équipements connectés (smartphones, tablettes, en plus de l'ordinateur) et d'accroître encore plus notre empreinte environnementale. Aujourd'hui, on dénombre près de 3 milliards d'internautes qui utilisent 9 milliards d'équipements (somme des terminaux et des objets connectés), pour 45 millions de serveurs. Ce qui donne une moyenne de 200 "clients" par serveur, un ratio qui devrait continuer à grimper et entraîner des consommations croissantes au niveau des équipements réseau.

2.      Il implique d'utiliser encore plus d'énergie pour accéder aux données. En effet, il faut d'abord transférer les données du terminal vers un serveur, puis à chaque demande d'accès, répéter l'opération dans le sens inverse. C'est donc dans son principe même que le cloud n'est écologiquement pas vertueux.

 

Que peut-on faire en tant qu’utilisateur ?

Il s'agit de faire évoluer nos usages. Et pour cela, la balle est dans notre camp, qu’on soit des particuliers ou des entreprises. Il faut s'interroger sur la pertinence à stocker une donnée dont on ne se resservira pas, ou dans un format trop lourd (par exemple une photo). Dans l'idéal, il faudrait à chaque fois s'interroger : pourquoi je veux héberger cette donnée ? Qui va l'utiliser ? Pendant combien de temps ? En résumé, évitons de stocker une donnée dans le cloud quand ce n'est pas nécessaire et utilisons nos appareils le plus longtemps possible... 

 

Source : GreenIt.fr et usinedigitale.fr